Un homme en prière
La face contre terre
Un homme à genoux
Avant le calvaire
Par trois fois supplie
Et crie vers son père
D’éloigner de lui
La coupe de colère
L’étau se resserre
Quelle issue possible?
Boire la coupe amère
Ou changer de cible
L’enjeu est si grand
La lutte terrible
Etre obéissant
Au vœu inflexible
De la mort, l’ombre…
L’esprit est troublé
Par les heures sombres
Qui vont s’écouler
L’angoisse le saisit
La sueur s’épaissit
Au sol se répand
Un grumeau de sang
Dans la nuit, les gardes s’approchent
Avec épées, bâtons et torches
Pour lier l’homme à qui l’on reproche
De s’être dit, de Dieu, si proche
Quel mal a t’il commis?
Quelles larmes fait couler?
Aucune arme brandie
Jamais le poing levé!
Seule sa main qui bénit
Seule sa main qui guérit
Sa bannière c’est l’amour
Le pardon en retour.
Lié au poteau
Son dos découvert
Le fouet sur sa peau
L’écorche et lacère
Sa chair en lambeaux
De sang recouvert
Et tel un agneau
Il se laisse faire
L’épine et le clou,
Le bois, la poussière
Les crampes partout
Rien qui désaltère
Les moqueries des fous
La vue de sa mère
La fuite de ses frères
L’abandon du Père
Chaque respiration
Un terrible effort
Chaque expiration
Précède la mort
On ferme les yeux
Ou on le défie
Si l’un supplie Dieu
L’autre le maudit
Quel brigand es tu?
Quel camp choisis tu?
Que répondrais tu
S’il te demandait:
Et toi? M’aimes tu?
Texte et arrangements musicaux: Christèle Guillet
D’après » Friday morning » de Kevin Mc Leod
Avril 2020
Il s’éloigna une deuxième fois et pria: « Mon Père, si cette coupe ne peut pas être enlevée sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » Matthieu 26:42
Abandon
Si j’étais un piano je t’offrirais mes touches
Velouté des noires et satiné des blanches
La mélodie joyeuse et la complainte sombre
Et mes espoirs brisés dans la douce pénombre
Je suis piano, je suis tableau, je suis poème
Je voudrais te chanter la note suprême
Te peindre mon rêve et te dire par le vent
Toute la tempête qu’en mon cœur je ressens
Si j’étais un tableau je t’offrirais ma toile
Mes voiles rapiécées, mes poussières d’étoiles
Les paysages radieux et l’univers caché
Les éclats de couleur que ma main a gâchés
Je suis piano, je suis tableau, je suis poème
Si j’étais un poème je dirais la splendeur
Qui monte à mes lèvres comme s’ouvre la fleur
Au matin quand le jour lui offre la lumière
Mon cœur chante un psaume la plus douce prière
Je suis piano, je suis tableau, je suis poème
Je voudrais te chanter la note suprême
Te peindre mon rêve et te dire par le vent
Toute la tempête qu’en mon cœur je ressens
Je suis piano, je suis tableau, je suis poème
Chant et musique: Yannick Billioux.
Paroles: Valter Drazic
Gloire à ton nom
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